Pour votre information, ce site utilise des cookies de mesure d'audience.

Vous pouvez modifier les paramètres de votre navigateur ou continuer sur le site. En savoir plus

J'ai compris

Depuis le 2 février 2015, les instructeurs du service Urbanisme de la Ville de Marseille utilisent leur nouveau logiciel OpenADS. Ce démarrage est la concrétisation du projet de réinformatisation de la gestion des ADS (Autorisations Droit du Sol) engagé en 2011 par la DINSI (Direction de l'Innovation Numérique et des Systèmes d'Information) de la Ville de Marseille et la DGUAH (Délégation Générale de l'Urbanisme, de l'Aménagement et de l'Habitat).

 

Pourquoi avoir changé ?

Deux raisons majeures ont déclenché la mise en oeuvre du projet :

  • D'une part un besoin d'évolution de l'outil précédent sur des problématiques techniques et fonctionnelles ;
  • D'autre part la nécessité de remettre l'outil en concurrence.

Le choix d'un logiciel Libre

Suite à l'appel d'offres lancé, la Ville de Marseille a fait le choix proposé par la société ATREAL d'un projet de développement spécifique autour du progiciel Openfoncier ; ce progiciel est un logiciel libre déposé dans la forge de l'ADULLACT et initié au départ par la Ville d'Arles. Depuis, Openfoncier a été rebaptisé en OpenADS pour la Ville de Marseille. Par ce choix, il était possible :

  • d'apporter toutes les fonctionnalités des autres outils,
  • de garder une capacité de prise en compte de nouveaux besoins afin d'anticiper , en dehors des inévitables évolutions réglementaires, toujours plus de facilité pour les démarches des usagers et une meilleure organisation des services municipaux,
  • de contribuer à la création d'un outil mutualisé destiné à l'ensemble des collectivités volontaires,
  • de garder une nécessaire indépendance vis-à-vis du prestataire.

Ce choix "libre" est aussi motivé par la stratégie "libre" de la DINSI de la Ville de Marseille depuis quelques années ; ainsi des projets de GED pour lequel Alfresco a été choisi ou encore Themis (logiciel libre EPM de gestion des marchés conçu par la Ville de Paris).

Le périmètre du projet

OpenADS permet l'instruction de toutes les autorisations d'urbanisme et propose une connexion extranet aux services consultés. Des interfaces relient OpenADS au SIG (Système d'Information Géographique) ainsi qu'à la GED (Gestion Electronique des Documents, outil Alfresco) mutualisée de la VDM. La solution est interopérable et compatible avec de nombreux SIG. Des liens sont également développés avec OpenARIA, projet en cours de développement qui gérera la Sécurité et l'accessibilité (Commissions, Autorisations) des Établissements Recevant du Public (ERP).

Bilan d'activité

Le passage de l'ancien système vers le nouveau s'est fait sans heurt.

Dès à présent, plus de 10 000 nouveaux dossiers ont été créés. OpenADS s'est répandu et d'autres collectivités l'ont dès à présent choisi comme Megalis Bretagne ou le Puy-en-Velay.

Enjeu de société

Les Logiciels Libres pouvant être copiés légalement par tous, ils sont presque toujours téléchargeables gratuitement sur Internet. Cette gratuité permet aux populations les moins favorisées de ne pas être forcées d’avoir recours à la copie illégale pour bénéficier des avancées technologiques. Les Logiciels Libres sont par nature des outils de lutte contre la "fracture numérique".

Le fait que les Logiciels Libres soient diffusés avec leur code source permet d’étudier les techniques qu’ils mettent en oeuvre, de les réutiliser, de les diffuser, y compris en dehors des structures habituelles d’éducation et de formation. Le mode de développement collaboratif au travers d’Internet utilisé par les développeurs de Logiciels Libres facilite les transferts de compétences par delà les frontières.

Le Logiciel libre est un bien non marchand et ceux qui le développent contribuent à la diffusion au plus grand nombre de la connaissance scientifique, d’un savoir-faire technique et de la technologie permettant l’accès au savoir.

Enjeu économique

Le Logiciel Libre a permis le développement d’une économie dynamique dite de "coopétition" où les opérateurs mutualisent certains coûts de recherche et développement et se concurrencent sur les services autour de briques génériques. Aux États-Unis, en Europe, en Asie, une véritable économie de services s'est créée autour des Logiciels Libres.

Les entreprises du secteur se rémunèrent sur le support, la formation, l'intégration, le conseil et la spécialisation de briques génériques. Les organisations utilisatrices adhèrent au modèle pour la qualité de l'offre, mais aussi parce que le Logiciel Libre permet plus d'indépendance et une meilleure maîtrise des coûts de maintenance et de développement interne.

Le nombre d'entreprises utilisant des logiciels libres ne cesse de croître et partout dans le monde, des pans entiers des Systèmes d'Information d'États et de Collectivités basculent vers les Logiciels Libres.

Enjeu stratégique

Le Logiciel Libre est de plus en plus perçu par les pouvoirs publics et les décideurs politique comme :

  • Un outil de souveraineté et de politique industrielle
  • Un moyen de maîtrise des finances publiques
  • Un facteur de développement durable

L'ADULLACT c'est :

  • Un support téléphonique sur des questions techniques générales
  • Des journées de formation, des séminaires
  • Des tests et des validations de logiciels
  • L'accès à une plate-forme de dématérialisation de marchés publics et à une plate-forme de tiers de télétransmission
  • La participation à des Groupes de Travail* afin de définir ensemble des cahiers des charges
  • L'accès à une documentation, un livre blanc et de nombreuses études

* L’ADULLACT met en place, par l’intermédiaire de Groupes de Travail, des projets informatiques libres répondant aux besoins exprimés par ses adhérents. Avec l’aide de son équipe permanente et de plusieurs collectivités pilotes, l’ADULLACT spécifie le champ fonctionnel des projets, fédère les ressources et coordonne les compétences au sein de la communauté qui l’entoure, établit un cahier des charges précis. Sur ce modèle de fonctionnement, plusieurs projets ont vu le jour et continuent d'évoluer.

La Forge : l'ADULLACT a déployé en avril 2003 son site de développement coopératif (adullact.net).

Le principe de ce site est de centraliser l'ensemble des projets portés par l'ADULLACT afin de permettre facilement aux développeurs et aux utilisateurs de passer d'un projet à un autre, pour tester ou pour participer. Au travers de son site de développement, l'ADULLACT souhaite donner un sens concret à l'idée de mutualisation des efforts des collectivités membres.

En février 2008, l’ADULLACT décide, en accord avec la DGME - Direction Générale de Modernisation de l’Etat - de fusionner sa plate-forme avec Admisource, la plate-forme de développement coopératif de l’Etat.

La forge est utilisée pour télécharger le code source d’un logiciel, pour participer à son développement (via CVS ou SVN), pour consulter les archives des projets, héberger des pages web etc.

Basée sur GForge, c’est le moteur de l’ADULLACT, avec plus de 600 projets déposés et plus de 9 000 contributeurs.

Le magasin : son accès est réservé aux adhérents de l’ADULLACT. Il permet de tout savoir sur les logiciels récents (moins de 18 ou 24 mois), et permet de télécharger des logiciels testés, documentés et packagés avec un helpdesk.

Le grenier : contrairement au magasin, le grenier est accessible à tous. Il permet de trouver des logiciels présents auparavant sur le magasin ou qui font référence au monde du libre.

L'espace de démonstration : plusieurs démonstrations de logiciels libres métiers sont proposées sur ce site, allant du parapheur électronique d’ADULLACT au gestionnaire de contenus Lutèce.

Les sites de projet : permettent de tout apprendre sur un projet promu par l’ADULLACT.

Les listes de diffusion thématiques : pour échanger avec les adhérents.

Pour que fonctionne la mutualisation, il ne faut pas seulement prendre ce que l'ADULLACT a à proposer, il faut participer, donner un peu de son temps pour qu'un échange véritable puisse exister.

Vous pouvez donc :

  • Participer aux groupes de travail collaboratif, dont la liste est tenue à jour notamment grâce à la lettre de l'ADULLACT
  • Faire remonter vos besoins et demander la création d'un groupe de travail collaboratif
  • Échanger avec les autres adhérents, notamment sur les listes de diffusion
  • Mettre des développeurs à disposition d'un projet en particulier
  • Être un relai de l'action de l'ADULLACT dans votre collectivité : sensibilisation au libre, aide technique, information
  • Associer l'ADULLACT aux manifestations organisées par votre collectivité

Vous pouvez adhérer à l’ADULLACT :

  • Pour participer au partage de l’intelligence pour le bénéfice du service public
  • Pour partager ses besoins et ses solutions
  • Pour favoriser le rapprochement des Administrations et des Collectivités Territoriales
  • Pour devenir indépendant face aux éditeurs en devant acteur de la production des outils
  • Pour participer au développement d’un logiciel
  • Pour baisser les coûts d’acquisition et d’utilisation des logiciels
  • Pour bénéficier de l’accès à tous les services de l’ADULLACT
  • Pour partager avec l’ADULLACT vos travaux et vos recherches

Actualités

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5